Thérapie existentielle

Beaucoup de personnes consultent pour des problèmes existentiels  profonds comme la confrontation à la maladie grave ou à une angoisse de mort.  Ma formation en théologie et ma pratique en milieu hospitalier, notamment en oncologie et soins palliatifs, m’ont amené à considérer les problématiques philosophiques et spirituelles et à les intégrer dans le processus psychothérapeutique.

Pour cela, j’ai choisi de m’inscrire dans une démarche existentialiste illustrée notamment par les travaux du Dr Victor Frankl, fondateur de la logothérapie et du Dr Irvin Yalom, écrivain et psychothérapeute. Leur thérapie se fonde sur 4 données existentielles : la mort, la liberté, la solitude ultime et le sens de la vie.

A l’origine, l’existentialisme est  une approche philosophique (Sören Kierkegaard, Friedrich Nietzche,  Martin Heidegger, Martin Buber…) née au 19ème S, qui a connu un essor considérable après  la seconde guerre mondiale. Aliénation, non-sens et mutations ont alors fait une part essentielle à la liberté, la volonté, la responsabilité et la conscience de chacun de créer du sens à l’existence.

En fondant la logothérapie, (thérapie par le sens ou raison), V. Frankl nous interpelle sur la recherche d’un sens à la vie, en opposition au principe de plaisir (psychanalyse). Ce sens peut varier au cours de la vie et s’inscrit dans une démarche personnelle et non pas globale.

Pour certain, le questionnement se fera sur le sens de la souffrance et le fait que « le malheur quel qu’il soit, c’est toujours de l’étoffe à faire de la vie, -comme nous le rappelle France Pastorelli- et que vivre, ce n’est pas attendre, c’est faire rendre le maximum à l’heure présente ».

Donner du sens transforme alors une tragédie en victoire, une souffrance en réalisation, le Désespoir en DES-ESPOIRS.

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